Diagnostic cancer rénal

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Le diagnostic des cancers du rein intervient souvent à un âge avancé car il est posé à l'occasion d'un contrôle médical général. Il permet ensuite de déterminer le stade de la maladie, son pronostic et le traitement à suivre.

Diagnostic du cancer du rein : introduction

Le diagnostic du cancer du rein s'effectue en moyenne à l'âge de 67 ans chez l'homme et de 70 ans chez la femme. Lorsque l’on diagnostique une tumeur rénale avant l’âge de 45 ans, on recherche systématiquement les causes familiales de cancer du rein. Ce diagnostic est essentiel pour caractériser chaque cancer rénal et déterminer :

  • son étendue (le stade du cancer du rein) ;
  • sa malignité (sa capacité d'évolution) ;
  • son type histologique (le type de tissu touché).

Sur la base de ces informations, on détermine le traitement le plus judicieux.

Bon à savoir : au moment du diagnostic, 40 % des cancers du rein sont au stade I, 10 % au stade II, 20 % au stade III et 30 % au stade IV (avec des métastases).

Un diagnostic généralement fortuit

C'est généralement à l'occasion d'un contrôle de routine réalisé pour une autre raison que l'on détecte un cancer rénal :

Le diagnostic du cancer du rein s'effectue donc de façon fortuite dans 70 % des cas. Néanmoins, il arrive également que l'on suspecte un cancer du rein lorsque :

Plus rarement, on peut déceler un cancer du rein dans le cadre d'un dépistage proposé aux membres d'une famille concernée par une forme héréditaire de cancer du rein.

Diagnostic du cancer du rein : quels examens ?

Pour poser le diagnostic de cancer du rein, on procède tout d'abord à un examen clinique : le médecin va palper les flancs à la recherche d'une masse. Cette étude sera complétée par une échographie et/ou un scanner. Puis, la confirmation définitive de cancer du rein s'effectue :

  • soit par biopsie ;
  • soit à l'occasion d'une chirurgie avec un examen au microscope des tissus prélevés.

Échographie

L'échographie rénale ne permet pas de visualiser les tumeurs inférieures à 2 cm. En revanche, elle aide à repérer d'éventuelles extensions tumorales, notamment au niveau :

  • de la veine cave ;
  • des ganglions lymphatiques ;
  • de l'autre rein ;
  • du foie.

Scanner

Dans le cadre des cancers rénaux, l'examen de référence reste le scanner de l'abdomen. Il permet à la fois de :

  • poser le diagnostic de cancer du rein ;
  • évaluer sa vascularisation et son extension dans le rein et dans les organes voisins.

Une tomodensitométrie plus générale permettra également d'évaluer les éventuelles extensions :

  • abdominales (foie, estomac et région cœliaque) ;
  • thoraciques (poumons et ganglions médiastinaux) ;
  • cérébrales (en cas de troubles neurologiques).

La tomographie par émission de positons (ou Pet-Scan) reste exceptionnelle. Elle est uniquement demandée en cas de tumeurs de petite taille et si on suspecte une atteinte des ganglions lymphatiques.

IRM et scintigraphie

L'IRM est plus rarement utilisée. Elle permet néanmoins d'évaluer l'extension locale de la tumeur et de mettre en évidence la présence de cellules tumorales dans la veine rénale ou la veine cave inférieure. Quant à la scintigraphie osseuse, elle ne sert qu'à déterminer la présence éventuelle de métastases osseuses.

Bon à savoir : parmi les patients dont le cancer est localisé au moment du diagnostic et qui sont traités chirurgicalement, 30 % développeront par la suite des métastases à distance.

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