Les principales causes du cancer du rein sont : l'obésité, l'hypertension artérielle et le tabagisme. Mais on doit prendre également en compte des formes héréditaires de cette maladie. Ainsi, dans le cadre de la prévention de ce cancer et afin de mieux le traiter, il est recommandé de supprimer ces facteurs de risque.
Causes du cancer du rein : introduction
Le cancer du rein est un type de cancer qui affecte essentiellement les personnes âgées de plus de 50 ans. On l'observe également davantage chez l'homme que chez la femme. Néanmoins, un nombre important d'autres facteurs interviennent et peuvent favoriser la survenue de ces cancers : ce sont les facteurs de risque. Les plus connus sont :
- l'obésité ;
- l'hypertension artérielle ;
- le tabagisme.
Ainsi, 50 % des personnes souffrant d'un cancer du rein présentent un ou plusieurs de ces facteurs de risque. Toutefois, ce ne sont pas les seules puisque les patients dialysés et ceux exposés à des toxiques ou à des radiations sont également plus susceptibles de développer un cancer rénal.
Facteurs de risques principaux du cancer du rein
Obésité
Le surpoids et l'obésité (IMC supérieur à 25 kg/m²) sont des facteurs qui augmentent le risque de carcinome à cellules rénales, le type de cancer rénal étant le plus fréquent. On estime que, pour une augmentation de l'IMC de 5 kg/m², le risque de cancer rénal grimpe d'environ 30 %. Plus l'IMC est élevé, plus le risque augmente. Cela est encore plus vrai chez les femmes.
Toutefois, les chercheurs ne savent pas exactement comment ces éléments favorisent la survenue des cancers du rein.
Par ailleurs, il existe une particularité concernant les personnes souffrant d’un cancer métastatique du rein. En effet, celles dont l’IMC est supérieur à 25 (limite du surpoids) ont statistiquement une survie plus longue que ceux dont l’IMC est inférieur à 25 (25,6 mois contre 17,1 mois). Selon les chercheurs, cela serait dû au fait que les personnes obèses présentent moins d'acide gras synthase (FAS), une enzyme impliquée dans la production cellulaire des acides gras.
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Hypertension artérielle et diabète
L'hypertension artérielle et le diabète sont les plus grands responsables des insuffisances rénales chroniques. En effet, les reins jouent un rôle essentiel dans la régularisation de la pression artérielle par l'intermédiaire de la sécrétion d'une hormone : la rénine.
Ainsi, ces deux pathologies vont progressivement altérer la microcirculation au niveau du rein (sans entraîner de symptômes particuliers) jusqu'à ce qu'il ne puisse plus assurer ses fonctions. S'en suit une insuffisance rénale, facteur qui favorise la survenue de cancers du rein.
Bon à savoir : le diabète de type 2 est le plus à risque.
Tabagisme
On constate qu'il y a une importante augmentation de l'incidence des cancers du rein chez les personnes qui consomment du tabac. En effet, sa consommation augmente de 1,5 à 5 fois le risque de développer un cancer rénal en fonction de la quantité de tabac fumée et de la durée du tabagisme. Les personnes qui sont victimes de tabagisme passif sont elles aussi à risque.
Le rein est chargé d'éliminer les produits toxiques, ce qui explique que le tabac transite systématiquement par les néphrons et les voies urinaires.
En revanche, pour des raisons mal élucidées, l’alcool est protecteur à l’égard du cancer du rein (source : Fiche repère. Nutrition et prévention des cancers, Institut national du cancer).
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Causes du cancer rénal : dialyse (plus de 3 ans)
La dialyse est une technique qui travaille à la place des reins afin de retirer les déchets du sang lorsque ceux-ci ne fonctionnent plus (en cas d’insuffisance rénale terminale). Cet affaiblissement du fonctionnement rénal peut entraîner les risques suivants :
- Les personnes qui ont besoin d’une dialyse risquent davantage de développer un cancer du rein (6 % des personnes dialysées développent un cancer du rein).
- Plus la dialyse dure longtemps, plus le risque est élevé.
- 45 % des personnes dialysées sur une période prolongée développeront des kystes. Or, la maladie kystique rénale qui en découle augmente elle aussi le risque de cancer du rein. Les kystes du rein sont des tumeurs rénales bénignes banales et non cancéreuses. Ils sont à distinguer des tumeurs kystiques qui contiennent quelques cellules cancéreuses qui se multiplient.
À noter : les personnes qui ont subi une greffe de rein risquent davantage d’être atteintes d’un cancer de l'autre rein.
Exposition à certains produits toxiques
Certains produits toxiques utilisés dans le cadre d'une activité professionnelle sont également connus pour favoriser la survenue du cancer du rein. C'est notamment le cas :
- des produits utilisés dans les blanchisseries ;
- du trichloréthylène (TCE), un solvant industriel employé pour dégraisser le métal ou pour le nettoyage à sec ;
- de l'amiante ;
- du cadmium (un métal lourd que l'on retrouve notamment dans les piles) ;
- de l'arsenic (parfois présent dans l'eau et le riz) ;
- du glyphosate (l'herbicide le plus répandu au monde et aujourd'hui présent dans plus de 2 000 produits utilisés par les agriculteurs et les jardiniers amateurs), qui a un effet carcinogène significatif et est à l'origine de tumeurs rénales.
Par ailleurs, l'abus de certains médicaments nocifs pour les reins peut causer un cancer de cet organe. C'est le cas avec les antalgiques.
Facteurs de risques du cancer rénal : les radiations
Les expositions à des radiations participent également à la survenue de cancers rénaux. Ainsi, sont plus à risques :
- les personnes qui ont été traitées par radiothérapie pour une spondylarthrite ankylosante ;
- les femmes qui ont été soignées par radiothérapie pour un cancer du col de l'utérus.
Bon à savoir : certaines études semblent également indiquer que les femmes qui ont subi une hystérectomie (ablation de l'utérus) risquent davantage de développer un cancer du rein.
Formes héréditaires de cancers du rein
On estime que 2 à 3 % des carcinomes à cellules rénales (les cancers du rein les plus fréquents) sont dus à une prédisposition génétique (moins de 3 cas sur 100 000). Ainsi, certains patients présentent un cancer rénal de forme héréditaire.
À noter : on a identifié 4 gènes majeurs de prédisposition au cancer du rein (VHL, FH, MET, FLCN) et une dizaine de formes héréditaires différentes.
Maladie de von Hippel-Lindau
Dans 75 % des cas de cancer des reins d'origine héréditaire, c'est un gène situé sur le chromosome 3 qui est en cause. Cette anomalie génétique est liée à la maladie de von Hippel-Lindau (VHL), une maladie rare (un nouveau cas pour 36 000 naissances soit moins de 2 000 cas en France), caractérisée par le développement de kystes et de tumeurs au niveau :
- du système nerveux central ;
- de la rétine ;
- des reins ;
- des glandes surrénales ;
- du pancréas ;
- de l'oreille interne.
Les cancers du rein liés à la maladie de VHL ont des caractéristiques qui permettent de les différencier des autres carcinomes à cellules rénales :
- Ils font leur apparition avant l'âge de 30 ans (contre 50 ans au moins en temps normal).
- Ils touchent généralement les deux reins ou plusieurs tumeurs se développent simultanément.
- Ils s'associent souvent à des tumeurs bénignes ou malignes affectant d'autres organes.
Néanmoins, étant donné leur rareté, le diagnostic de cancer du rein n'est posé que tardivement. Par ailleurs, il s'agit de cancers particulièrement agressifs qui ont tendance à récidiver après le traitement.
Bon à savoir : indépendamment de la maladie VHL, le risque de développer un cancer du rein est multiplié par deux si un membre de la famille du premier degré (parents, mais surtout frère ou sœur) a déjà été atteint par ce cancer.
Carcinome papillaire à cellules rénales héréditaire
Le carcinome papillaire à cellules rénales héréditaire (ou carcinome papillaire à cellules rénales de type 1) est un cancer du rein de forme héréditaire qui se traduit par le développement de nombreux carcinomes papillaires affectant les deux reins. Dans ce type de cancer du rein, les tumeurs restent localisées.
Léiomyomatose héréditaire
La léiomyomatose héréditaire augmente le risque de formation de tumeurs rénales non cancéreuses (léiomyomes) dans la peau ou l’utérus et de carcinome papillaire à cellules rénales (des cancers du rein agressifs et qui métastasent rapidement).
Syndrome de Birt-Hogg-Dubé
Le syndrome de Birt-Hogg-Dubé est une maladie génétique extrêmement rare qui affecte la peau et les poumons, et dont les caractéristiques sont les suivantes :
- Il augmente les risques de développer certaines tumeurs (cancéreuses ou non), notamment au niveau du rein.
- Les personnes souffrant de ce syndrome peuvent présenter différents types de cancers du rein (carcinomes chromophobes ou carcinomes à cellules claires).
Causes du cancer du rein selon le biodécodage
Du point de vue du décodage biologique des maladies (ou biodécodage), le cancer du rein traduit physiquement un choc émotionnel précis (ou une répétition de petits chocs successifs) vécu :
- soit comme un conflit d'écroulement ou de perte des repères ;
- soit en relation avec un liquide ;
- soit les deux.
Il peut, par exemple, s'agir d'un conflit émotionnel à cause d'une avalanche, d'une marée noire, de la peur de se noyer, d'une coulée de boue qui détruit sa maison, etc. Dans ces cas, perte des repères et liquides sont associés.
À noter : n'importe quel élément liquide peut être en cause (excepté le sang qui est associé à la rate) ; par extension, le choc peut être lié à de l'argent liquide.
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